Étrange ! Sur un disque récent d’un duo de musiciens belges que j’ai entre les mains un titre m’interpelle : « Giono ». Giono a été adapté ou évoqué au cinéma, au théâtre, en bande dessinée, en peinture, en chanson… mais pas encore, à ma connaissance en tout cas, en musique… Sauf peut-être par Miquèu Montanaro pour Prélude de Pan. C’est donc ce que vient de faire le pianiste Pierre Anckaert, dans ce morceau intitulé « Giono » sur le disque – Éphémère – qu’il a réalisé avec le flûtiste Stefan Bracaval… Et pourquoi donc ? Parce que, âgé d’une quarantaine d’années, il avait découvert Un de Baumugnes… et que la lecture du roman l’avait marqué au point de « retrouver du Giono en lui ». Ce sont ses propres mots quand nous avons bavardé pendant l’entracte du concert de dimanche dernier au club de jazz « Heptone » en Brabant wallon. Voilà les quelques lignes que Pierre Anckaert m’a écrites pour préciser sa démarche : « J’ai rencontré Giono par hasard. Il était intercalé parmi d’autres auteurs dans une cabane à livres à Laeken [Bruxelles]. J’ai été intrigué par la couverture aquarelle en format livre de poche. À la première lecture sa poésie m'a d’emblée séduit. Et donc naturellement son écriture a laissé ses traces dans mon travail en tant que musicien-compositeur. La découverte de Colline et de Refus d’obéissance par la suite n’a que renforcé mon estime pour cet auteur. » Si vous voulez en savoir plus sur cette musique inspirée par Giono, découvrez Éphémère, le nouvel album de Stefan Bracaval et Pierre Anckaert (https://www.stefanbracaval.com) Michèle Ducheny
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