Jean GIONO
JEAN GIONO (1895-1970) est l’une des figures majeures de la littérature du XXe siècle. Fils d’un cordonnier et d’une repasseuse, il est né à Manosque, qu’il n’a jamais quittée. De roman en roman, il a créé un « Sud imaginaire », à l’instar de Faulkner auquel Henry Miller a pu
le comparer. Dès la publication de Colline, en 1929, il connaît le succès. À la fois conteur et poète, nourri d’Homère et Virgile, il compose avant 1939 d’amples romans lyriques et épiques : Regain, Le Chant du monde, Que ma joie demeure. À partir de 1934, il milite pour le pacifisme intégral et publie plusieurs essais contre la guerre et la civilisation technicienne. Après 1945, son écriture devient plus incisive,
allègre et ironique, tandis que son œuvre prend une tonalité sombre et pessimiste.
Elle se développe dans deux directions : le « cycle du Hussard » avec Angelo, Le Hussard sur le toit, Le Bonheur fou, Mort d’un personnage et la série des « Chroniques romanesques », avec Un roi sans divertissement, Les Âmes fortes, Le Moulin de Pologne. Il entre à l’Académie Goncourt en 1954 et élargit sa création au cinéma, réalisant lui-même Crésus (1960). Solitaire, inclassable, en marge de tous les courants littéraires de son temps, Giono a laissé une œuvre immense, traduite en plus de quarante langues.
le comparer. Dès la publication de Colline, en 1929, il connaît le succès. À la fois conteur et poète, nourri d’Homère et Virgile, il compose avant 1939 d’amples romans lyriques et épiques : Regain, Le Chant du monde, Que ma joie demeure. À partir de 1934, il milite pour le pacifisme intégral et publie plusieurs essais contre la guerre et la civilisation technicienne. Après 1945, son écriture devient plus incisive,
allègre et ironique, tandis que son œuvre prend une tonalité sombre et pessimiste.
Elle se développe dans deux directions : le « cycle du Hussard » avec Angelo, Le Hussard sur le toit, Le Bonheur fou, Mort d’un personnage et la série des « Chroniques romanesques », avec Un roi sans divertissement, Les Âmes fortes, Le Moulin de Pologne. Il entre à l’Académie Goncourt en 1954 et élargit sa création au cinéma, réalisant lui-même Crésus (1960). Solitaire, inclassable, en marge de tous les courants littéraires de son temps, Giono a laissé une œuvre immense, traduite en plus de quarante langues.