Rencontres Giono 2024
L’eau irrigue toute l'oeuvre littéraire de Jean Giono et constitue un élément essentiel de sa poétique, comme en attestent plusieurs des magnifiques nouvelles du recueil L'Eau vive . Bien plus qu’un élément du décor dans nombre des romans où il l’a mise en scène sous tous ses états, elle est nourricière et d’autant plus vitale pour l’homme qu’elle est rare en Provence. C’est ainsi autour des sources et des fontaines réapparues grâce aux arbres plantés par Elzéard Bouffier que la vie et la société renaissent dans les villages jadis désertés (L'Homme qui plantait des arbres). Dans Colline, la survie de la petite communauté des Bastides Blanches est conditionnée par le retour de l’eau dans la fontaine du hameau. Mais l’eau a aussi un pouvoir destructeur, qu’il s’agisse du puits ou du trou d’eau qui tend son miroir mortifère aux jeunes filles impatientes de découvrir l’ "au-delà de l’air" (et l’en-dessous de l’eau...), ou collectivement dans la fureur des éléments déchaînés dans Batailles dans la montagne. Ambivalente donc, malfaisante et salvatrice, elle accompagne ainsi l’épopée amoureuse des personnages du Chant du monde.
Mais c’est surtout le film de François Villiers, L’Eau vive (1958), dont Giono accepta, sur la sollicitation d’Electricité de France, d’écrire le scénario pour servir de documentaire à la construction du barrage de Serre-Ponçon et à l’aménagement hydro-électrique de la vallée de la Durance, qui va permettre à l’écrivain de mettre en relation « l’eau vive » avec les passions humaines…
Au-delà de l’ « éco-poétique de l’eau » que les conférences se proposent d’explorer dans l’ensemble de l’œuvre littéraire de Jean Giono, les Rencontres 2024 seront aussi l’occasion d’aborder les enjeux et défis de l’eau dans la Provence de Giono, à travers différentes interventions et communications de spécialistes et d’acteurs environnementalistes.
Contact : Association des Amis de Jean Giono, « Le Paraïs », 04100 Manosque
[email protected]
Mais c’est surtout le film de François Villiers, L’Eau vive (1958), dont Giono accepta, sur la sollicitation d’Electricité de France, d’écrire le scénario pour servir de documentaire à la construction du barrage de Serre-Ponçon et à l’aménagement hydro-électrique de la vallée de la Durance, qui va permettre à l’écrivain de mettre en relation « l’eau vive » avec les passions humaines…
Au-delà de l’ « éco-poétique de l’eau » que les conférences se proposent d’explorer dans l’ensemble de l’œuvre littéraire de Jean Giono, les Rencontres 2024 seront aussi l’occasion d’aborder les enjeux et défis de l’eau dans la Provence de Giono, à travers différentes interventions et communications de spécialistes et d’acteurs environnementalistes.
Contact : Association des Amis de Jean Giono, « Le Paraïs », 04100 Manosque
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Programme
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